ILOT M1 EUROMEDITERRANEE 13002

Logements

ILOT M1 EUROMEDITERRANEE 13002

Logements

 

LOGEMENTS

86 logements

Bureaux

Commerces

 

Client Kaufman & Broad

Surface  7 500 m² SDP

Coût des travaux  9,3 M€ HT

Mission  Conception

Livraison  2008

Architectes Poissonnier Ferran & Associés

Depuis des décennies le règlement d’urbanisme du centre-ville de Marseille est ancré dans la continuité urbaine classique et historique. C’est notre première tentative sur un bâtiment en continuité sur rue d’évoquer la « porosité » et la « fragmentation » des façades.

 

Construire dans l’îlot M1 d’Euroméditerranée, c’est prendre en compte un environnement existant qui se limite à l’alignement du boulevard de Paris et la qualité évidente de l’immeuble Le Marceau en confront.  Imaginer l’avenir de ce secteur en prenant en compte les 4 autres projets en gestation de cet îlot mais aussi les Archives Départementales et tous les autres projets à venir d’Euromed. Le projet se développe sur le boulevard de Paris, l’angle de la rue Melchior Guinot jusqu’au projet de la place Mirès à venir.  La proposition architecturale s’appuie sur les principes de continuité urbaine et de perméabilité. Continuité urbaine, puisque « l’ordre continu » est souhaité dans les attendus réglementaires de l’îlot, mais aussi parce qu’il faut offrir une architecture « solide » face au Marceau et son expression massive. Ce principe est mis en place par une continuité de planchers saillants sur la façade Est qui surlignent le bâtiment et le lient d’un bout à l’autre. La rigueur des débords de planchers qui lient l’ensemble des immeubles comme les lignes d’une portée musicale autorise le travail sur une réelle perméabilité visuelle. C’est pourquoi, l’un des blocs est détaché des bâtiments qui le jouxtent. Ce dispositif permet de développer les concepts de fragmentation et de perception à travers l’immeuble tant au niveau de la lumière que des vues réelles. Les « grands logements » avec terrasses sont bien situés sur le toit comme dans la plupart des programmes actuels mais, dans ce cas, la totalité du bâtiment totem est constituée d’appartements hors normes : duplex, logements accessibles par passerelles extérieures… Ce totem permet une lisibilité pour le piéton de ces espaces « extraordinaires » du pied au toit de l’immeuble. Son organisation en plan l’affranchit des contraintes de circulations verticales : il est desservi par les autres blocs et ne possède ni cage d’escaliers, ni ascenseur. Les traitements de façade appuient le concept du parti architectural : sobre mais traité avec soin. Les lignes de planchers, véritables portées musicales, sont le support aux variations et rythmes géométriques des volets en panneaux de résine et béton gravé du totem.