COLLEGE JEAN JAURES LA CIOTAT

Collège de 600 élèves

ENSEIGNEMENT

Collège 600

Plateau sportif

Gymnase

Logements de fonction

 

Client  CG13 / 13Développement

Surface  9 744 m² SDP

Coût des travaux  14,8 M€ HT

Mission complète  Conception/Réalisation

Livraison  2008

Architectes Poissonnier Ferran & Associés

BET Structure  BET GARNIER

Economiste  R2M

La Ciotat, c’est la Méditerranée : un ciel et des lumières qu’on ne trouve qu’ici, des architectures de murs épais et d’ombres marquées.La Ciotat, c’est aussi une ville où les gens se protègent traditionnellement du soleil et de la rue derrière des murs en pierre ; une ville où on travaillait dans les chantiers navals qui laissent sur le site des grues, des halles et des bâtiments de l’époque industrielle à l’échelle des bateaux : immenses !

 

Poser la première pierre, le premier bâtiment public de cette nouvelle aire de développement programmé, de ce nouveau quartier, c’est l’opportunité de prendre en compte toutes ces ambiances et pratiques ; c’est la possibilité de tisser une continuité plastique avec les Galeries des Machines et Halles à Bois du site, les futurs points forts de ce Centre-ville à construire.

Le projet est conçu autour d’une percée visuelle totale entre le Parvis du Collège et la future Médiathèque. Cette perspective est cadrée par 2 corps de bâtiments aux activités bien différenciées.

À l’Ouest et se développant vers la Galerie des Machines : l’enseignement général et technique,

Au Nord et en direction du plateau d’évolution : l’enseignement sportif, les services, les espaces de restauration et de détente,

À la jonction des 2 bâtiments : le parvis et la superposition amphithéâtre / CDI marquant l’accès direct et protégé vers la cour.

L’ambition du projet est d’exprimer une force minérale et une évidence comparables à celles de la Halle des Machines qui la jouxte. Cette proposition passe par des traitements volontaires et un travail sur les échelles : perspective totale vers la future médiathèque, retrait des façades vitrées sur la rue SANDRAL dégageant des refends épaissis jusqu’à exprimer des contreforts.

Soubassements et clôtures en murs au niveau du piéton dégagent des espaces protégés non perceptibles de la rue.

Le travail sur les bétons exprime sur des corps de bâtiments entiers des textures rugueuses, lisses et mates en peinture minérale ou brillante, en béton de fibre suivant les dispositions et toujours en affirmant la pérennité.