AMARRAGE SITE HISTORIQUE MARSEILLE 13002

Logements résidentiels et étudiants

AMARRAGE SITE HISTORIQUE MARSEILLE 13002

206 logements résidentiels et étudiants

 

LOGEMENTS

26 logements

Résidence de 180 chambres étudiantes

 

Client  Pitch Promotion

Surface  7 000 m² SDP

Coût des travaux  8,4 M€ HT

Mission complète  Conception/Réalisation

Livraison  Avril 2017

Architectes Poissonnier Ferran & associés

BET Thermique/Acoustique  GARCIA Ingénierie

Construire contre le chevet de la cathédrale dans un périmètre « hautement patrimonial » est l’occasion de réfléchir au statut d’une architecture de logements normalement « ordinaires » qui prend au contact du contexte un statut d’architecture « extraordinaire ».

 

La continuité bâtie mitoyenne au projet est fortement marquée par la masse imposante de l’architecture haussmannienne du retour en angle de la façade maritime de l’ilot Curtil. La proximité de la cathédrale pose de façon évidente la question de l’échelle que doit avoir le projet « coincé » entre la masse haussmannienne et le gabarit de l‘édifice cultuel.

En réponse aux façades en pierres ornementées, aux alignements des corniches et au rapport plein/vide : le projet se devait d’être épais et minéral. La minéralité qui devient l’axiome se traduit dans l’épaisseur du Gros Œuvre qui affiche des dimensions de 0.55 en tableau, linteaux et pièces d’appui. C’est cette épaisseur de la matière qui devient le ferment de la qualité de l’architecture proposée.

En conclusion, le béton blanc brut ainsi mis en œuvre devient l’ alternative à la maçonnerie massive en pierre. Les lignes horizontales de l’architecture mitoyenne Haussmannienne sont poursuivies dans la modénature de la façade Sud du projet sur le parvis.

Cette contrainte du dessin de la façade permet de rivaliser avec l’échelle des hauteurs sous plafond haussmanniennes et notamment des hauteurs d’ouverture en façade sur les
4 derniers niveaux. La déclinaison du thème de la loggia, élément fédérateur de l’architecture méditerranéenne, devient le prétexte à une architecture « expressive » où la minéralité blanche s’enrichit du jeu des ombres et de la lumière de Marseille.